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Ecocertification FSC, gage de traçabilité
Le Sommet de la
Terre à Rio en 1992 semblait avoir sensibilisé les
consciences au danger pesant sur les forêts et notre
planète. Malgré leurs promesses de protéger la
biodiversité, les gouvernements du monde n’ont pas
joué leur rôle et la destruction des forêts
anciennes s’aggrave. Plus que jamais, il est urgent
et indispensable de mettre en avant la certification
FSC.
Pour aider les
consommateurs à y voir plus clair lors de leurs
achats de bois ou dérivés - contreplaqué, papier,
etc - il était nécessaire de distinguer les produits
provenant de forêts bien gérées. C'est ainsi que le
concept de certification des forêts est né.
Parmi
les programmes de certification existant dans le
monde, seul le FSC remplit, par la rigueur de son
cahier des charges, les conditions nécessaires à sa
crédibilité et son indépendance. Sans être la
panacée, le label FSC offre un bon compromis aux
consommateurs soucieux de la provenance de leurs
achats.
FSC pour Forest
Stewardship Council ou, en français, Conseil de
bonne gestion forestière. Derrière ces trois
lettres, on trouve des représentants d'organisations
de protection de l'environnement - Greenpeace, WWF…
- de défense des peuples indigènes, de forestiers et
de revendeurs de produits en bois - dont Ikea.
Label planétaire
Actuellement, plus
de cinquante millions d'hectares de forêt sont déjà
certifiés, en Suède, en Pologne et aux Etats-Unis.
C'est un début et il faut continuer à faire pression
sur les gouvernements et les entreprises pour que le
FSC s'applique à l'ensemble des forêts de la
planète, primaires, secondaires et plantations.
Près de sept cents
entreprises dans le monde soutiennent le FSC, en
produisant du bois FSC ou en privilégiant son achat.
7% de la consommation industrielle mondiale de bois
sont certifiés FSC, soit une superficie équivalente
au Royaume- Uni et à l'Irlande.
Greenpeace milite
activement pour que les produits bois et papiers
consommés en France et ailleurs portent
systématiquement les valeurs de l'écocertification
FSC, la plus haute norme écologique, sociale et
économique d'exploitation forestière.
Principes et
critères du FSC
Les principes et
critères du FSC s'appliquent à toutes les forêts de
la planète : tropicales, tempérées et boréales,
qu'elles soient anciennes, secondaires ou de
plantation.
Les 10
principes du FSC portent sur les thèmes
suivants :
-
Respect
des lois et des principes du FSC.
-
Droits et
responsabilités foncières et usages.
-
Droits des
peuples indigènes.
-
Droits des
ouvriers et relations avec les communautés.
-
Ressources
forestières.
-
Impact sur
l'environnement.
-
Plan
d'aménagement.
-
Suivi
évaluation.
-
Maintien
des forêts ayant une grande valeur de
conservation.
-
Plantations.
Le label PEFC
Priorité au
développement durable
Les forêts du monde sont diverses. Si la
plupart, désormais, sont exposées à la pression humaine, aucune ne connaît le
même sort.
De nombreux facteurs comme les contraintes géographiques, la nature des
peuplements, la pression démographique et urbaine, le contexte économique et
social conditionnent l’évolution des forêts et contribuent, suivant les cas, à
réduire ou à accroître les surfaces forestières, à préserver leur état d’origine
ou à les renouveler.
Parmi les évolutions récentes, cependant, c’est la déforestation, principalement
en zone tropicale, qui a marqué les esprits.
C’est pourquoi, durant la dernière décennie du XXe siècle, les experts, les
associations de défense de l’environnement et les institutions internationales
ont préconisé une réponse commune : la gestion forestière durable.
L’idée en est simple : il s’agit de maîtriser les effets écologiques,
économiques et sociaux de l’exploitation des forêts et d’en préserver ainsi les
ressources. Sa mise en œuvre, en revanche, obéit à des règles spécifiques à
chaque région.
Les critères de référence
La gestion durable de la forêt est une
déclinaison de l’objectif général du développement durable : elle combine la
valorisation économique des produits de la forêt, la prise en compte des enjeux
environnementaux par la protection des espèces et des milieux et la recherche du
bien-être des populations.
Compte tenu de la diversité des situations, en effet, il ne peut y avoir une
seule et même définition des règles de la gestion forestière durable au niveau
mondial. Pour être pertinentes et efficaces, elles doivent correspondre au
contexte local.
Dans un premier temps, la notion de gestion forestière durable a été précisée,
continent par continent, lors de différentes conférences qui se sont tenues
durant la première moitié des années 90 et qui ont donné naissance à différents
processus : celui d’Helsinki pour l’Europe, de Montréal pour l’Amérique du Nord
et de Tarapoto pour l’Amérique Latine.
La processus européen de gestion forestière durable initié à Strasbourg en 1990,
institué lors de la conférence d’Helsinki en 1993 et finalisé à Lisbonne en
1998, a défini pour sa part, six grands critères :
capacité de renouvellement,
maintien du bon état sanitaire,
production de bois,
respect de la biodiversité,
protection du sol et des eaux,
maintien des fonctions d’agrément (accueil du public, paysage…)
Pour la certification
Dans la foulée, plusieurs initiatives visant à
identifier, selon ces principes, les forêts et les produits forestiers
commercialisés ont vu le jour.
Parmi eux, le Programme de Reconnaissance des Certifications forestières (PEFC)
est parvenu a s’imposer comme une référence au niveau international.
Né du dialogue entre des associations environnementales et professionnelles du
monde forestier, il s’est développé depuis 1999 dans un contexte européen marqué
par le morcellement de la propriété forestière et une régulation des usages de
la forêt. D’où la volonté de s’appuyer sur les parties prenantes au niveau
national et local pour fixer les règles de la certification.
Fédérant une trentaine de systèmes nationaux à travers le monde, ce système
couvre désormais, avec 190 millions d’hectares, près de 6% des forêts exploitées
à travers le monde.
La durabilité et l'imprégnabilité
(EN 350-2)
Classification de la durabilité naturelle vis-à-vis des
champignons lignivores
La durabilité donnée dans les tableaux ne concerne que le bois parfait ;
il convient de considérer l'aubier de toutes les essences de bois comme
appartenant à la classe de durabilité 5 (non durable).
|
Classes de durabilité
|
Description |
1
|
très durable
|
2
|
durable |
3
|
moyennement durable
|
4
|
faiblement durable
|
5
|
non durable |
|
Classification de la
durabilité naturelle vis-à-vis des capricornes et des vrillettes
Pour le capricorne, seuls les résineux sont concernés.
|
Classes de durabilité
|
Description |
D
|
durable |
S
|
sensible |
|
Classification de la durabilité naturelle vis-à-vis des termites
La durabilité ne concerne que le bois parfait ; l'aubier de toutes les
essences de bois est sensible. "Durable" n'implique pas une résistance
totale (voir EN 350-1). |
Classes de durabilité
|
Description |
D
|
durable |
M
|
moyennement
durable |
S
|
sensible |
|
Classification de la durabilité naturelle
Classe d'imprégnabilité |
Description |
Explication |
1 |
Imprégnable |
Facile à traiter, le
bois scié peut être pénétré complètement avec un traitement sous
pression, sans difficulté |
2 |
Moyennement
imprégnable |
Assez facile à
traiter ; habituellement une pénétration complète n'est pas possible,
mais après 2 ou 3 h de traitement sous pression, une pénétration
latérale de plus de 6 mm peut être atteinte dans les résineux et une
large proportion des vaisseaux peut être pénétrée dans les feuillus |
3 |
Peu imprégnable |
Difficile à traiter,
3 à 4 h de traitement sous pression ne peuvent donner plus de 3 à 6 mm
de pénétration latérale |
4 |
Non imprégnable |
Virtuellement
impossible à traiter ; peu de produit de préservation absorbé même après
4 h de traitement sous pression. Pénétrations latérale et longitudinale
minimales |
Durabilité et imprégnabilité des bois résineux (EN
350-2)
|
Champignons lignivores |
Capricorne |
Vrillette |
Termite |
Imprégnabilité |
Durabilité naturelle
du bois parfait |
Durabilité naturelle
de l'aubier |
Durabilité naturelle
de l'aubier |
Durabilité naturelle
du bois parfait |
du bois parfait |
de l'aubier |
Douglas |
moyennement à
faiblement durable |
sensible |
sensible |
sensible |
non imprégnable
|
moyennement à peu
imprégnable |
Epicéa |
faiblement durable |
sensible (1)
|
sensible (1)
|
sensible |
peu à non imprégnable
|
peu imprégnable |
Mélèze |
moyennement à
faiblement durable |
sensible |
sensible |
sensible |
non imprégnable
|
moyennement
imprégnable |
Pin maritime |
moyennement à
faiblement durable |
sensible |
sensible |
sensible |
non imprégnable
|
imprégnable |
Pin sylvestre |
moyennement à
faiblement durable |
sensible |
sensible |
sensible |
peu à non imprégnable
|
imprégnable |
Pin noir et
laricio |
faiblement durable |
sensible |
sensible |
sensible |
peu à non imprégnable
|
imprégnable |
Sapin |
faiblement durable |
sensible (1) |
sensible (1)
|
sensible |
moyennement à peu
imprégnable |
moyennement
imprégnable |
Western red
cedar |
durable |
sensible |
sensible |
sensible |
peu à non imprégnable
|
peu imprégnable |
Le bois parfait n'est, en général, pas sensible au capricorne
et à la vrillette.
(1) Pour ces essences, le bois parfait est sensible, comme l'aubier.
Durabilité et imprégnabilité des feuillus
européens (EN 350-2)
|
Champignons lignivores |
Capricorne |
Vrillette |
Termite |
Imprégnabilité
|
Durabilité naturelle
du bois parfait |
Durabilité naturelle
de l'aubier |
Durabilité naturelle
de l'aubier |
Durabilité naturelle
du bois parfait |
du bois parfait |
de l'aubier |
Charme |
non durable |
Le capricorne n'attaque pas les feuillus |
sensible |
sensible |
imprégnable
|
imprégnable |
Châtaigner |
durable |
sensible |
sensible |
non imprégnable
|
moyennement
imprégnable |
Chêne |
durable |
sensible |
sensible |
non imprégnable
|
imprégnable |
Erable |
non durable |
sensible |
sensible |
imprégnable
|
imprégnable |
Frêne |
non durable |
sensible |
sensible |
moyennement
imprégnable |
moyennement
imprégnable |
Hêtre |
non durable |
sensible |
sensible |
imprégnable |
imprégnable |
Orme |
non durable |
sensible |
sensible |
peu imprégnable |
imprégnable |
Peuplier |
faiblement durable |
sensible |
sensible |
moyennement à peu
imprégnable |
peu imprégnable |
Durabilité et imprégnabilité des feuillus
tropicaux les plus courants (EN 350-2)
|
Durabilité naturelle du bois parfait
|
Imprégnabilité du bois parfait
|
Champignons lignivores |
Capricorne |
Vrillette |
Termite |
Acajou
d'Afrique |
moyennement durable |
Les feuillus ne sont pas attaqués pas le capricorne
|
Faute de connaissances suffisantes, la norme ne
fournit pas d'indications sur la durabilité des essences tropicales
vis-à-vis des vrillettes. En règle générale, on peut toutefois
considérer que le bois parfait de ces essences n'est pas sensible à
ces insectes
|
sensible |
non imprégnable
|
Azobé |
durable |
durable |
non imprégnable
|
Doussie |
très durable |
durable |
non imprégnable
|
Framiré |
durable à moyennement
durable |
sensible |
non imprégnable
|
Iroko |
très durable à durable |
durable |
non imprégnable
|
Moabi |
très durable |
durable |
peu à non imprégnable |
Movingui |
moyennement durable |
moyennement durable |
non imprégnable |
Niangon |
moyennement durable |
moyennement durable |
non imprégnable
|
Okoumé |
faiblement durable |
sensible |
peu imprégnable
|
Ramin |
non durable |
sensible |
imprégnable
|
Samba |
non durable |
sensible |
peu imprégnable
|
Sapelli |
moyennement durable à
durable |
moyennement durable |
peu imprégnable
|
Sipo |
moyennement durable |
moyennement durable |
non imprégnable
|
Teck |
très durable |
moyennement durable |
non imprégnable |
On ne cite que la durabilité et l'imprégnabilité du bois
parfait car ces bois d'importation sont, en général, purgés d'aubier avant
transport. Leur aubier n'est pas durable.
Un DTU ou Document
Technique Unifié est un document contenant des règles techniques à respecter
dans des travaux de construction, de rénovation, de réhabilitation.
Classe de résistance
: Les classes de résistance, qui expriment la charge minimale à la rupture
(en daN), sont déterminées en fonction de la résistance à la flexion du béton
de l’élément :
Classes |
D1 |
D2 |
D3R |
D3 |
D4R |
D4 |
Résistances (daN) |
470 |
700 |
1
140 |
1 680 |
1 980 |
2 870 |
(1 daN/m2 = 1.02 kg/m2).
Que signifie le terme
charge répartie ?
-> En RDM ( résistance des
matériaux ), la charge répartie est définie comme la charge totale que
supportera un système de plancher surélevé. Cette charge, exprimée en daN .m²
a une valeur approximative de 5 fois la charge ponctuelle autorisée par la dalle
en tout point.
- Imaginons un système
classe 1 ( > 200 daN pour 2.5 mm de flexion et rupture < 400 daN ), la charge
répartie de ce système est d'environ 5x 200 = 1 Tonne / m² admis.
- Imaginons un système
classe 4 ( > 450 daN pour 2.5 mm de flexion et rupture < 900 daN ), la charge
répartie de ce système est d'environ 5x 450 = 2.25 Tonne / m² admis.
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