Il est utile de présenter l’appareillage déjà sur les plans
Le choix de l’appareillage est déterminé par le rapport entre la longueur et la largeur des briques choisies.
Le but est de minimaliser les découpes de briques. Lors d’un besoin important de briques de raccord, on s’ informe après la possibilité de production de briques de formats
spéciaux ou de briques profilées.
Pour maçonnerie et collage de briques, il est conseillé d’ utiliser des briques dont la longueur est égale à deux boutisses plus un joint. Ce rapport perd son importance
lors d’une maçonnerie en aléatoirs.
Les appareillages les plus appliqués sont repris ci-dessous:
1. Appareil en demi-brique
L’appareil le plus simple est celui en demi-brique que l’on obtient en disposant les panneresses de manière telle que les joints verticaux soient décalés d’une
demi-longueur de brique d’une assise à l’autre. De cette façon, tous les joints verticaux tombent au centre de la brique immédiatement au-dessous et au-dessus. Cet appareillage régulièrement choisi, est typé
d’un reflet sobre et tranquille. Il entraîne peu de perte en matériaux et la consommation de mortier est minimalisé.
2. Appareil debout
Cet appareil est facile à maçonner pour un mur massif. Une assise de panneresses alterne avec une assise de boutisses. Cet appareil se rassemble fort à l’appareil en
croix. Les joints verticaux des panneresses se retrouvent tout les deux assises.
Cet appareil est fortement répandu en Allemagne. On le retrouve souvent pour la maçonnerie des murs de jardin (pleins) et pour des murs pleins communs entre deux
propriétés. L’appareillage est identique aux deux côtés.
3. Appareil en croix
La manière la plus simple d’obéir à la règle de base – pas de superposition de joints verticaux et appui suffisant – est d’appliquer l’appareil en croix ou croisé. Dans lequel une
assise de panneresses alterne avec une assise de boutisses.
Beaucoup de grillages de châteaux sont maçonnées de cette façon au Pays-Bas. En Belgique, on retrouve cet appareil dans beaucoup de fermes anciennes et bâtiments de gare.
4. L’appareil ‘aléatoire’.
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Un tel appareil autorise l’architecte à ignorer la modulation imposée par le format de la brique utilisée. L’initiative de l’appareillage est laissé au maçon. Il s’arrange
d’ éviter la continuité des joints verticaux.
Cet appareillage est conseillé pour la maçonnerie de briques ne répondant pas à de strictes tolérances dimensionnelles ou de briques ‘rustiques’ ou ‘vieillies’, ainsi que
pour faire des restaurations ou pour combler des murs entre deux fenêtres avec des briques d’un format autre que celui de la brique existante. |
Cet appareil est choisi pour de l’architecture classique et quotidienne. L’ exécution semble avoir un prix favorable, mais le maçon doit se concentrer à la
discontinuité de la maçonnerie.
5. Appareil en chaîne
Dans cet appareil, les boutisses se retrouvent en alternance dans chaque assise. La face de la maçonnerie semble alors composée de petites croix imbriquées
les unes dans les autres. Il est conseillé d’ utiliser une brique bien calibrée, et ce a fortiori lors que l’on poursuive des joints minces (la maçonnerie collée).
Nettoyer la maçonnerie |
Le nettoyage de la maçonnerie.
1. Efflorescences
- efflorescence de sulfate: disparaîtra souvent déjà par les influences climatologiques. On peut accélérer le nettoyage en brossant et rinçant répétitivement.
- efflorescence de calcium: peut être effacée par une technique particulière dans certaines circonstances et à de strictes conditions (demander un expert)
2. Résidus de ciment
Laisser durcir le mortier et enlever un maximum à l’aide d’une brosse dure. Bien arroser la façade après à l’eau pure et brosser. Le reste des tâches peuvent être enlevé à l’acide
chlorhydrique (solution de 10%), ou à l’acide phosphorique. |
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